"La Politique Agricole Commune a permis à l'agriculture française de devenir une des agricultures premières dans le monde. Si demain on dit non à l'europe, qui parlera pour les paysans français et qui défendra la PAC (politique agricole commune) ?" a-t-il plaidé, en assurant que "les paysans moins que les autres ont intérêt à dire non".
"Vous n'avez qu'à voir ce que fait le président Bush, il ne laisse pas tomber les fermiers. Il n'y a aucune raison que nous on laisse tomber les paysans", a-t-il assuré.
"Il va falloir qu'on se batte pour défendre l'agriculture française et européenne qui a le droit d'avoir des prix dignes" et "une préférence communautaire", a-t-il ajouté
Le président de l'UMP s'est par ailleurs félicité du choix, par le président Jacques Chirac, de la date du 29 mai pour le référendum: c'est "une très bonne décision", a-t-il dit.
"Ca laisse trois mois pour la campagne, c'est exactement ce qu'il fallait", a-t-il poursuivi. Cela laisse le temps "de faire de la pédagogie et d'expliquer pourquoi c'est notre intérêt de voter oui".
"J'ai toujours dit que j'étais pour la fin du mois de mai, je trouve que c'est la meilleure date", a-t-il conclu.