La France apporte un soutien prudent à Bruxelles sur la réforme du sucre

Les Français assurent, avec les Allemands, près de la moitié de la production totale de l'UE, que l'Organisation mondiale du commerce a condamnée en appel fin avril pour avoir dépassé ses plafonds d'exportations subventionnées. "Cette décision n'est pas une décision agréable pour la France. Il faut maintenant que l'UE accélère le processus pour que nous puissions apporter une réponse collective à la difficulté qui nous est posée", a estimé lundi le ministre de l'Agriculture de Paris, Dominique Bussereau.

"Nous avons confirmé que nous souhaitions que la réforme soit menée le plus rapidement possible... Maintenant la décision de l'OMC nous est connue, on n'a pas intérêt à retarder la mise en place de la réforme", a-t-il ajouté, en marge d'une réunion informelle avec ses collègues des 25 à Dickweiler (Luxembourg). M. Bussereau a estimé que la réforme envisagée par Bruxelles n'était "pas défavorable à la France... à condition qu'elle tienne compte de certaines conséquences sociales".

Il a réclamé un système approprié d'indemnisations pour les exploitants amenés à se reconvertir et insisté sur l'exigence de Paris de tenir compte de la "spécificité" du sucre d'outremer "et donc que soit bien traité le problème de la canne à sucre aux Antilles et à la Réunion".

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