De nouvelles règles face aux risques d'ESB et de grippe aviaire

Pour la grippe aviaire, les pays ont l'obligation de "surveiller systématiquement et déclarer obligatoirement" les souches de virus pathogènes, y compris, ce qui est nouveau, "celles qui sont faiblement pathogènes et qui risquent de muter pour donner des souches hautement pathogènes", a précisé le Dr Vallat, réélu jeudi pour cinq ans à son poste lors de la 73e session annuelle du Comité international de l'OIE.

Pour l'exportation, une liste de produits avicoles sans risque a été établie et la vaccination dans les pays infectés "sera beaucoup moins pénalisante" qu'auparavant, ce qui vise à éviter les abattages massifs de volailles, a-t-il ajouté. Il sera par ailleurs possible dans les différents pays de déterminer des "compartiments indemnes" : zones géographiques, types d'exploitation ou partie d'une exploitation selon que les volailles sont élevées en plein air ou dans un lieu clos protégé de la contamination.

En ce qui concerne l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), les pays membres seront répartis en trois catégories au lieu de cinq précédemment, selon qu'ils sont "à risque négligeable, contrôlé ou indéterminé", a-t-il expliqué. Pour ce classement, il sera tenu compte non seulement du nombre de cas, mais aussi des politiques de surveillance de la maladie adoptées par les différents pays concernés et des riques particuliers identifiés : importation de farine de viande et d'os à risque, ou d'animaux susceptibles d'être contaminés.

Les conditions qui s'appliquent aux marchandises à l'exportation "seront de plus en plus sévères en fonction de ce classement", a-t-il ajouté. Quel que soit le statut du pays, le muscle squelettique désossé ou viande rouge bovine est considéré comme un produit ne présentant pas de risque à l'exportation s'il provient de bovins de moins de 30 mois et que la méthode d'abattage a permis d'éviter une contamination des muscles (et notamment de la circulation sanguine) par des tissus à risques (cerveau notamment), a-t-il précisé. Les bovins doivent aussi avoir subi une inspection des services vétérinaires avant l'abattage et post-mortem.

Les modalités de surveillance de la maladie adoptées prévoient notamment la réalisation de tests sur les "différentes sous-populations d'animaux". Il s'agit, "par ordre d'importance, des "animaux présentant des signes compatibles avec l'ESB, par exemple des signes nerveux, des animaux morts en élevage qui sont conduits à l'équarissage pour être détruits et enfin des animaux sains", a-t-il précisé. En ce qui concerne les vaccins contre la grippe aviaire destinés aux volailles, de "strictes normes de qualité" sont prévues, a-t-il assuré. Pour vérifier si les volailles vaccinées ne sont pas susceptibles de transmettre le virus, sans présenter de symptôme de la maladie, (un des risques de certains vaccins) des "animaux sentinelles" non vaccinés sont à inclure dans les poulaillers.

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