L'an dernier, quelque 12.100 parcelles forestières (contre 11.100 en 2003) représentant 107.000 hectares (contre 93.200 en 2003, soit une progression de 15%) se sont négociées pour un montant total de 800 millions d'euros contre 563 M EUR en 2003.
Par zone géographique, c'est le pourtour méditerranéen qui enregistre la plus forte hausse des prix d'une année sur l'autre (+11,8%) devant le Grand Ouest (+9,8%), le Centre-Bourgogne (+8,9%) et l'Aquitaine (+8,3%), l'Ile-de-France se contentant d'un modeste +3,6%.
L'achat de parcelles forestières pour des fonctions résidentielles (maisons à la campagne), de loisirs (chasse) et d'écologie (les collectivités locales constituant des espaces de protection de la nature) se confirme, selon cette étude, dans les transactions, ce qui explique que "la valorisations des fonctions non productives" est de plus en plus importante dans la "formation des prix" par rapport à la "fonction de production du bois".