"Je n'ai jamais dit que je voulais changer la PAC maintenant ou la renégocier en une nuit", a déclaré M. Blair dans son discours-programme devant le Parlement européen sur les priorités de la future présidence britannique de l'Union européenne qui débute le 1er juillet.
Il a affirmé qu'il avait été, à l'occasion du sommet de Bruxelles, "le premier dirigeant britannique" à accepter de "mettre sur la table le rabais" concédé depuis 1984 au Royaume-Uni sur sa contribution au budget européen. Au cours de la rencontre, M. Blair avait refusé le gel de ce rabais par M. Juncker, dès lors que n'était pas engagée une révision de la structure du budget afin de prendre en compte le coût de la PAC, dénoncé par Londres.
"Un budget moderne n'est pas celui qui, dans dix ans, consacrera 40% de ses dépenses à l'agriculture", a réaffirmé le numéro un britannique devant les eurodéputés.