"Sur la PAC, en 2002-2003, nous avons accepté un compromis qui a été signé à 25, y compris par les Britanniques, qui a garanti la PAC révisée jusqu'en 2013. Honorons nos engagements", a-t-il dit. "Que nous réfléchissions à l'avenir, c'est bien naturel. C'est ce que je vais faire avec nos agriculteurs car je souhaite avoir toute la profession agricole soudée pour défendre les mêmes positions", a ajouté le chef du gouvernement.
"Je vais les recevoir dans les prochains jours avec Dominique Bussereau". Selon M. de Villepin, "nous ne pouvons pas mettre la PAC sur la table alors que nous sommes tous tombés d'accord". Le budget de l'Union européenne et l'avenir de la PAC ont été au centre du conseil européen de Bruxelles la semaine dernière qui s'est soldé par un échec, la Grande-Bretagne souhaitant revoir la structure du budget afin de prendre en compte le coût de la PAC.
M. de Villepin a estimé que l'on faisait "un mauvais procès" à la PAC, en soulignant que "la construction européenne s'était faite autour de cette politique".