Les saisonniers immigrés reprennent le travail

"Ils ont voté la reprise du travail pour ce (mardi) matin 9h00. A ma connaissance, aucun d'entre eux n'a refusé", a indiqué Bernard Gleize, représentant CGT pour l'agro-alimentaire des Bouches-du-Rhône, qui avait représenté ces saisonniers marocains et tunisiens lors d'une réunion organisée lundi à Marseille sous l'égide du préfet. "Ca n'a pas été si simple, il a fallu qu'on s'explique beaucoup, mettre en avant le fait qu'il y avait des engagements de l'Etat, et surtout l'engagement des pouvoirs publics à renouveler les contrats l'année prochaine. C'est l'élément qui a été déterminant", a expliqué M. Gleize, à l'issue d'une assemblée générale des ouvriers agricoles sous contrat OMI (Office des migrations internationales), qui permet à des employeurs de recruter pour des durées déterminées (huit mois maximum) des saisonniers étrangers.

Lundi à la préfecture, l'employeur des 240 grévistes, Laurent Comte, "s'est engagé à payer d'ici le mois d'août les arriérés d'heures supplémentaires, dont un acompte de 700 euros dès juillet", a indiqué le préfet de la région PACA, Christian Frémont. Au total, l'employeur, l'un des plus gros producteurs de pêches de France, doit, selon les syndicats, entre 1.500 et 2.500 euros à chacun des 120 Tunisiens et 120 Marocains, employés à la SEDAC et à Poscros, deux exploitations fruitières de Saint-Martin-de-Crau.

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