Protégée par une clôture électrique, la parcelle d'environ un demi-hectare, était exploitée par le laboratoire Meristem Therapeutics, qui travaille à la production de lipase gastrique destinée à soulager les patients atteints de mucovicidose, selon la même source.
La préfecture du Puy-de-Dôme, qui rappelle que ces expérimentations "sont autorisées conformément à la réglementation nationale en vigueur au terme d'une procédure exigeante d'évaluation des risques pour la santé publique et l'environnement", a saisi le procureur de la République. En août 2004, plusieurs centaines de militants anti-OGM avaient entièrement détruit un champ de cinq hectares de maïs, dont 1,5 ha de plants génétiquement modifiés.