"Nous devons trouver des solutions dans le domaine budgétaire, pour ce qui concerne les perspectives financières 2007-2013", a-t-il dit lors d'un point de presse commun avec son homologue britannique Tony Blair à l'issue d'un entretien en tête-à-tête et d'un déjeuner de travail. "Je crois que la présidence britannique, et Tony Blair me l'a redit, aborde cette présidence avec le souci d'avancer dans un esprit constructif. Je m'en réjouis", a-t-il ajouté.
Succédant au Luxembourg, la Grande-Bretagne assure la présidence tournante de l'UE depuis le 1er juillet. L'adoption d'un budget européen pour 2007-13 constitue l'un des grands enjeux de cette présidence. En juin, Tony Blair s'est opposé à un projet de compromis financier au sommet européen de Bruxelles, refusant de revenir sur le "rabais" dont bénéficie son pays sans un réexamen parallèle de la Politique agricole commune (PAC) que la France défend farouchement.
Aux côtés de M. de Villepin, le Premier ministre britannique a réitéré qu'il "ferait de son mieux pour parvenir (à un accord financier, ndlr) tout en respectant les positions des deux pays". "Vous serez peut-être surpris d'apprendre, compte-tenu des difficultés de ces derniers mois, que nous avons eu une conversation des plus amicales quant à l'opportunité de parvenir à un accord financier sur le budget en Europe", a-t-il relevé sans autres précisions.
