"A l'avenir il faudra plus de réserves d'eau, des réserves de substitution", a déclaré M. Bussereau sur RMC. Le ministre qui avait insisté la semaine dernière, sur la gravité de la sécheresse dans la moitié des départements, et jugé particulièrement préoccupante dans l'Ouest du pays, a prôné la construction de "réserves de substitution" d'eau autour des villages.
Rappelant que les arrêtés limitant l'usage de l'eau étaient pris par les préfets, département par département, en fonction des "bassins versants", M. Bussereau a expliqué pourquoi dans certaines régions l'arrosage était permis alors qu'il était interdit "un kilomètre plus loin".
Le ministre a d'autre part rappelé qu'au printemps, la sécheresse s'annonçant, les agriculteurs avaient pratiqué un assolement différent avec des cultures moins gourmandes en irrigation. Ainsi, dans le département de la Charente-Maritime, dont il est l'élu, M. Bussereau a assuré que les surfaces cultivées en maïs avaient diminuées de 20% cette année.