Les prix sont passé de 340 euros/tonne départ organisme stockeur il y a deux ans à 250 euros/tonne aujourd’hui ", précise Salvador Ferret, président du groupe bio et directeur d’Agribio Union. " Il ne faudrait pas atteindre un seuil de déconversion ", c’est-à-dire un prix plancher en dessous duquel l’agriculteur bio a intérêt à abandonner l’agriculture bio.
" Nous devons nous structurer et travailler de façon plus professionnelle ", affirme Salvador Ferret, qui se félicite que des groupes bio vont aussi se constituer au sein de l’Onidol (oléagineux) et de l’Unip (protéagineux) à l’automne, mais aussi de Coop de France. Les trois interprofessions Intercéréales, Onidol et Unip, vont participer au financement de la campagne de communication sur les produits bio qui doit être lancée début 2006, pilotée par l’Agence bio.