Cette campagne, dont le coût n'a pas été révélé et qui démarrera dès vendredi, concerne les prunes, les poires, les pêches et les nectarines, indique-t-on de même source. Une réunion, mercredi à l'ONIFLHOR (Office national interprofessionnel des fruits et légumes et de l'horticulture) entre les pouvoirs publics et les professionnels du secteur, a par ailleurs décidé de ne pas recommander au ministère de l'Agriculture le déclenchement du "coefficient multiplicateur maximal" entre le prix d'achat au producteur et le prix de vente des fruits légumes périssables.
Ce "coefficient multiplicateur" permet, depuis un décret du 8 juillet, de limiter les marges des grossistes et des distributeurs en cas de crise avérée d'un fruit ou d'un légume. Le "seuil d'alerte", premier niveau du dispositif de "gestion de crise", avait été déclenché le 1er août par le ministère de l'Agriculture pour la prune française, trois jours après la poire.
Cette décision a été prise, en raison de prix constatés, pour ces deux fruits, inférieurs de 25% à la moyenne des cinq dernières années pendant trois jours. La demande de consommation étant restée faible, la grande majorité des fruits et légumes de saison ont enregistré une nouvelle baisse de leurs prix pendant la première semaine du mois d'août, par rapport à la moyenne de la semaine correspondante pour les années 2002/2004, selon les relevés du service des marchés du ministère de l'Agriculture dans 150 magasins de détail.