Révélée par Europe 1, cette " suspension " des stages en exploitation ou en entreprise (10 à 12 semaines par élève sur deux ans) s’est répandue comme une traînée de poudre à mesure que les 234 établissements apprenaient la décision, le 30 août, du tribunal correctionnel de Nevers de condamner leurs collègues à deux mois avec sursis assortis de 200 euros d’amende, de source judiciaire.
" Le fait qu’un proviseur et un enseignant soient condamnés sans avoir été présents aux côtés de l’élève lors de l’accident est une première ", a déclaré à l’agence France-Presse Hubert Goglins, le proviseur. L’agriculteur, absent au moment de l’accident, a été lui-même condamné à 2 mois avec sursis.