"Le commissaire européen a cru devoir répondre (à l'offre des Etats-Unis de réduction de leurs propres aides) en allant probablement un peu au-delà du cadre du mandat dans lequel il opérait", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à Paris. Le ministre a indiqué qu'il n'était pas question en l'état d'aller plus loin que ce qui est déjà prévu par la réforme de la Politique Agricole Commune de l'UE (PAC). "Nous souhaitons sanctuariser la PAC telle qu'elle a été modifiée en 2003", a-t-elle dit, ajoutant que "la position française sera défendue avec vigueur et vigilance". M. Mandelson avait proposé lundi à Zurich de réduire de 70% les aides internes de l'Union européenne aux agriculteurs qui faussent le plus le commerce mondial, en réponse à une proposition des Etats-Unis de baisser les leurs. Il avait aussi offert une baisse de 60% des tarifs douaniers agricoles les plus élevés (au-delà de 90%).
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