Dans un bref communiqué, le ministère confirme l'information, se bornant à ajouter que "l'examen pour l'isolement du virus se trouve toujours en cours" et que "les résultats définitifs sont attendus ces prochains jours". La porte-parole adjointe de la Commission européenne Pia Ahrenkilde Hansen a annoncé que le laboratoire de Weybridge (Royaume-Uni) avait reçu un échantillon des autorités grecques et que "les tests préliminaires se sont révélés négatifs", précisant que ces tests portaient sur la présence du virus H5. "D'autres tests vont être pratiqués et pendant ce temps, les mesures de précaution restent en place (...). Nous ne pouvons pas exclure la présence de la grippe aviaire dans la région", a-t-elle continué. Interrogé, le service de presse du ministre de l'Agriculture a indiqué que ce dernier ne ferait pas d'autre commentaire dans la journée.
Lundi, l'alerte avait été donnée dans le pays après la découverte d'un cas de dinde présumé positif au virus H5 sur un îlot de mer Egée, Oinousses. Les autorités grecques craignaient qu'il ne s'agissent d'un sous-type H5N1, potentiellement mortel pour l'homme dans sa forme asiatique. Depuis, de nombreuses voix se sont élevées, notamment dans la presse et du côté des producteurs de volailles, pour dénoncer la manière précipitée avec laquelle les autorités ont donné l'alerte.
