La France s'est dite prête à mettre son veto à un accord sur la libéralisation du commerce à l'OMC en décembre à Hong Kong si le volet agricole ne lui convenait pas et franchissait la "ligne rouge" de la préservation de la Politique agricole commune (PAC), dont la France est la première bénéficiaire.
Vendredi, le ministère des Affaires étrangères français, a dit attendre du commissaire européen Peter Mandelson "des clarifications et des explications" sur ses dernières propositions et des "précisions" sur le mandat de la Commission dans le cadre des négociations à l'OMC. La veille, le ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau avait affirmé que la dernière proposition de M. Mandelson n'était "pas compatible" avec son mandat.