"Je pense que si l'Union européenne prend le cycle au sérieux elle devrait faire un geste en matière d'accès au marché pour les produits agricoles", a déclaré M. Allgeier dans un entretien publié lundi par le quotidien brésilien Valor. "Nous aimerions voir un mouvement (d'ouverture) plus important sur l'agriculture, mais aussi un geste de la part des pays en développement, comme le Brésil, pour élever le niveau des négociations sur les droits de douane non agricoles", ajoute le responsable américain. Le Brésil, qui dirige le Groupe des Vingt (G20) des pays émergents lie toute avancée dans les négociations commerciales à une ouverture des marchés agricoles des pays riches, notamment des Etats-Unis et de l'Union européenne. Le ministre brésilien des Affaires étrangères Celso Amorim a estimé samedi que le cycle de Doha sur la libéralisation du commerce mondial était "au point mort", après une rencontre avec le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson. Ce dernier a de son côté indiqué qu'il n'y avait pas eu "d'avancée majeure" entre l'UE et le Brésil lors de cet entretien.
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