15,5 millions d'euros seront affectés aux maisons familiales rurales, prévoit l'amendement voté à l'unanimité des 42 députés présents à l'initiative du gouvernement. "C'est la reconnaissance de l'excellent travail sur le terrain des maisons familiales rurales qui permettent d'accueillir des jeunes qui seraient complètement déscolarisés" a indiqué le ministre de l'Agriculture, Dominique Bussereau en rendant hommage à "l'enseignement de qualité, en alternance, géré par les professionnels", dispensé dans ces maisons. A la demande du gouvernement, le rapporteur spécial de la commission des finances, Alain Marleix (UMP), a retiré un amendement voté en commission et qui prévoyait une augmentation des indemnités compensatrices de handicap naturel (ICHN) dans les zones défavorisées, en particulier en montagne.
M. Bussereau a trouvé cet amendement "sympathique" mais son "coût de 15 millions d'euros cause problème" et nécessite "de négocier avec la Commission européenne". Ce qu'il s'est engagé à faire. "Favorable à l'idée" d'encourager la création de retenues d'eau comme le proposait Jean Dionis du Séjour (UDF), M. Bussereau s'est toutefois opposé à l'amendement du député du Lot-et-Garonne prévoyant un transfert de crédit de 6 millions d'euros pour en favoriser l'installation. La majorité des députés a suivi le ministre.
Les crédits du ministère de l'Agriculture sont partagés entre les missions "Agriculture, pêche, forêt et affaires rurales" (65 % des crédits), l'enseignement technique agricole (+ 5 %), l'enseignement supérieur et la recherche agricoles (+ 10 %) et la sécurité alimentaire (+ 7 %). Un compte d'affectation spéciale, le Fonds national des courses et de l'élevage ou "fonds éperon" est aussi rebudgétisé pour un montant de 9 millions d'euros.
