Les manifestants répondaient à l'appel du "collectif Très grande vigilance pour le Var", qui a été créé récemment et réunit des organisations professionnelles agricoles ou viticoles comme la FDSEA, les Vignerons indépendants, les Vignerons coopérateurs ou les syndicats des Côtes de Provence et de Bandol. Ils se sont rendus à la préfecture, où une délégation a été reçue par le préfet Pierre Dartout. Une délégation devait également être reçue en début d'après-midi en mairie par le maire UMP Hubert Falco. Après un débat public organisé jusqu'au 8 juillet, Réseau ferré de France (RFF) rendra sa décision le 8 décembre sur l'opportunité de réaliser une ligne LGV jusqu'à Nice, sans se prononcer sur son tracé.
"Non au massacre du Var", "non à la LGV", pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants, qui ont provoqué des embouteillages dans les rues de Toulon. "C'est un projet inutile, nuisible et ruineux, qui coûtera 10.000 EUR par habitant de PACA" et qui "provoquera des destructions et destructurations agricoles majeures", a déclaré Alain Paccino, porte-parole du collectif. "Cela va entraîner une dégradation irrémédiable des paysage et du cadre de vie", a-t-il ajouté. "L'amélioration du temps de parcours serait dérisoire par rapport aux nuisances créées", a-t-il dit.