"Sur le plan technique nous pouvons apporter toute l'assistance nécessaire. Sur le plan financier nous n'avons pas réellement les instruments", a déclaré Markos Kyprianou à l'AFP, en marge d'une conférence sur la grippe aviaire de 14 pays des Balkans et de la Mer noire, à Vouliagmeni (banlieue d'Athènes). Au cours d'un point presse, le ministre de la Santé grec Nikitas Kaklamanis a ajouté que certains des pays invités à cette conférence avaient, "de manière polie et discrète, demandé une aide financière et technique". "Sur le plan financier ce n'est pas quelque chose que M. Kiprianou et moi pouvons décider", a-t-il noté. Au terme de leur réunion, les 14 pays représentés se sont engagés à développer leur coopération en matière de lutte contre la grippe avaire en coordonnant leurs plans d'actions nationaux, en s'informant mutuellement en cas de découverte d'un foyer, en organisant des rencontres régulières sur ce thème.
Dans un communiqué final, les participants notent qu'"une transparence et une solidarité totale entre toutes les institutions, agences, ministères et pays concernés par la grippe aviaire est la clé d'une coopération effective". Outre la Grèce, des responsables de la santé d'Albanie, Arménie, Bulgarie, Bosnie-Herzégovine, Chypre, Croatie, Georgie, Macédoine, Moldavie, Roumanie, Russie, Serbie-Monténégro et Turquie ont participé à cette conférence, la première du genre. Quatre d'entre eux ont été déjà été touchés par le H5N1: la Turquie, la Roumanie, la Croatie et la Russie.
