"En l'espace de quelques jours, le gouvernement britannique a mis sur la table des propositions sur le budget européen et l'avenir de la politique agricole qui remettent en cause la réforme de la PAC dont la mise en oeuvre vient juste de débuter", dénonce M. Layre dans un communiqué. Pour JA, "la soi-disant diminution du chèque britannique est une proposition en trompe-l'oeil puisqu'il ne s'agit en réalité que d'un léger bridage de son augmentation, au détriment des efforts légitimes à consentir en direction des nouveaux Etats membres".
Bernard Layre dénonce également "la vision britannique de l'avenir de la PAC inspirée par le dogme ultralibéral et le libre-échange, qui prévoit de supprimer tout soutien et toute régulation des marchés à l'horizon de 10-15 ans, et de réviser à nouveau la PAC dès 2008". Selon le président des JA, "ces propositions qui ne satisfont personne ne peuvent en aucun cas constituer une base de négociation dans la perspective du prochain Conseil européen. Elles doivent donc être clairement rejetées".
Les propositions britanniques conduisent à réduire encore le budget communautaire, à 1,03% du PIB de l'UE à 27 (avec les pays candidats Bulgarie et Roumanie), à couper dans les fonds structurels destinés aux nouveaux Etats membres, tout en maintenant une progression significative du rabais de la Grande-Bretagne sur sa contribution aux finances de l'UE.
