"Si nous étions réellement confrontés à la pandémie, c'est-à-dire avec un nombre important de personnes touchées, il est évident que les modes d'organisation hospitaliers que nous avons aujourd'hui devraient être complètement revus, que les moyens en ce qui concerne l'acceuil devraient être revus", a déclaré le président de la FHF Claude Evin. "Mais nous rentrerions là dans des procédures que nous connaissons bien, puisque l'hôpital a de toute manière l'habitude, face à un afflux de demandes très, très important de patients, de pouvoir s'organiser pour accueillir" les patients, a-t-il poursuivi. "Aujourd'hui, tous les hôpitaux ont prévu une cellule de crise pour faire face à une série d'éventuelles décisions à prendre et à mettre en oeuvre si nous étions confrontés à cette grippe aviaire dans notre pays", a encore indiqué M. Evin.
Celui-ci a ajouté que "tous les établissements ont mis en place des fiches de recommandations qui ont été prévues par le ministère (organisation pour dégager les lits, communication etc.) de la Santé". Selon lui, "50 millions de masques sont aujourd'hui prêts dans les établissements", ce qui constitue "un premier stockage puisqu'il est prévu 200 M de masques". Enfin, "les circuits de distributions du Tamiflu en tant que de besoin sont organisés pour se déclencher immédiatement", a-t-il affirmé. "L'hôpital public est donc prêt", a résumé M. Evin. Créée en 1924, la FHF réunit quelque 1.000 hôpitaux publics et autant de structures médico-sociales (maisons de retraites, etc.), soit la quasi-totalité des établissements du secteur public.
