Selon la sénatrice de Seine-Saint-Denis, ce texte propose "une banalisation des cultures d'OGM en plein champ, autorisées sans déclaration préalable, au mépris des risques de contamination de cultures non OGM". Elle critique en outre les conditions dans lesquelles ces risques de contamination seront couverts, par la mise en place d'un fonds de garantie géré par l'Etat et, pour l'essentiel, alimenté par lui, donc par le contribuable. "En clair, les contribuables, qui refusent les OGM, devront payer les dégâts faits par les plus productivistes, au mépris du principe pollueur payeur, dont les rédacteurs du projet de loi n'ont apparemment jamais entendu parler", commente Mme Voynet.
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