"Cela nous paraît bien que soit renforcé l'idée qu'il est nécessaire que ces décisions (moratoire sur les OGM) se basent sur des fondements scientifiques", a déclaré à l'AFP le directeur général du Centre argentin des exportateurs de céréales, Alberto Rodriguez. L'Argentine est un des premiers exportateurs mondiaux de maïs, dont une grande quantité est à base d'OGM.
Dans son rapport confidentiel de plus de 1.000 pages, le groupe d'arbitrage de l'OMC a donné partiellement raison aux plaignants, Etats-Unis, Canada et Argentine, trois gros exportateurs d'OGM, en estimant qu'il y avait bien eu moratoire dans l'UE sur les importations d'OGM de 1998 à 2003, date de la plainte.