La réduction des effectifs s'est poursuivie en février, a indiqué à l'AFP Caroline Huttepain, responsable de la communication chez LDC, qui n'a pas été en mesure de donner des chiffres précis pour cette période. Pour faire face à une baisse de 15% à 20% de ses ventes depuis octobre, le groupe a décidé de "faire jouer le coussin de flexibilité: nous ne renouvelons plus les CDD, nous prenons moins d'intérimaires et nous poussons à la prise de RTT", a-t-elle précisé.
"Si la chute de la consommation de volaille dépassait les 20% durant le mois qui vient, il faudra envisager du chômage technique", a-t-elle ajouté. LDC, dont le siège est à Sablé-sur-Sarthe, possède 18 sites d'abattage dans toute la France. Selon la responsable, les sites les plus touchés sont ceux qui produisent des volailles entières.