Les deux autres viticulteurs, également en garde à vue depuis mardi, devaient être libérés dans la journée, a-t-on ajouté de même source. Les quatre viticulteurs poursuivis seront jugés soit immédiatement, soit plus tard si leurs avocats demandent un délai pour préparer le dossier, ce délai ne pouvant leur être refusé, a précisé à l'AFP le procureur de la République de Montpellier Jean Philippe. Ce délai est généralement de six semaines maximum.
Le 6 mars, des viticulteurs avaient incendié dans l'Hérault des véhicules de la gendarmerie et vidé des cuves de vin afin d'obtenir des "réponses rapides" du gouvernement face à la crise du secteur viticole. Neuf viticulteurs ont été interpellés tôt mardi à leur domicile, à la suite de ces actions de protestation. Trois d'entre eux ont été relâchés mardi en fin d'après-midi tandis que six restaient en garde à vue.
Mercredi, environ 150 viticulteurs étaient toujours rassemblés en fin de matinée devant l'hôtel de police de Montpellier pour soutenir leurs collègues, après avoir occupé toute la nuit la Maison de l'Agriculture de cette ville.