Selon les pétroliers, pour 1 % d’incorporation de biocarburant dans l’essence en France, il en coûterait 180 millions d’euros aux pétroliers et donc, au final, aux automobilistes. Calcul totalement faux, rétorquent les organisations agricoles : l’incorporation de biocarburants est plutôt facteur d’économie, de 0,2 centime d’euro par litre d’essence distribué. Une économie rendue possible par la défiscalisation. "Qui veut la peau de l’énergie verte ? " interroge la FNSEA dans une lettre ouverte aux ministres de l’économie et de l’agriculture, leur demandant de défendre plus fermement cette nouvelle énergie.
Partager