La manifestation a été organisée à l'appel de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles) et des Jeunes agriculteurs des Pyrénées-Orientales. Revendiquant 30.000 emplois proposés dans le département, plus de 500 millions d'euros de chiffre d'affaires et 35 % de l'économie des Pyrénées-orientales, les agriculteurs ont notamment reçu l'appui de l'association des 226 maires du département. La défense des paysages et la qualité des produits figurent également parmi les revendications des manifestants.
Dans le cortège, avaient pris place des députés, des sénateurs et des conseillers généraux. Christian Bourquin (PS), président du Conseil général des Pyrénées-Orientales, se trouvait en tête, tandis que le maire de Perpignan, Jean-Paul Alduy (UMP), s'était fait représenter. L'évêque de Perpignan, Mgr André Marceau défilait quant à lui dans les premiers rangs. On notait également la présence des délégations du Modef (Mouvement de défense des exploitants familiaux), des syndicats de différents secteurs de l'agriculture (vignerons, arboriculteurs, horticulteurs, maraîchers), des lycées agricoles, des commerçants, des artisans, des Foyers ruraux, des chasseurs et du syndicat agricole de Catalogne sud, l'Unio de Pagesos de Catalunya.
"La ruralité ne peut se concevoir qu'avec une agriculture dynamique", a lancé le président de la FDSEA Michel Guallar, appelant à des réformes de structure pour cesser de "crouler sous les charges". "Nous ne voulons pas être les otages de la géopolitique. Nous voulons vivre du fruit de notre travail (...). Sans nous, il ne peut y avoir de vie économique et sociale, pas de vie du tout, tout simplement", a-t-il conclu.
