Il intervenait à l’occasion de la signature, avec Mariann Fisher Boel, la commissaire européenne à l’Agriculture, d’un mémorandum instaurant un dialogue structuré entre les deux parties sur l’agriculture et le développement rural. Face à la forte progression des exportations russes et ukrainiennes de céréales, l’UE a entamé des négociations, en juillet 2002 pour modifier ses droits à l’importation. Un contingent à l’importation à tarif préférentiel (12 euros la tonne contre 95 euros/t) est fixé à 2,981 millions de t.
Depuis fin 2002, une partie est réservée à l’Ukraine (1 million de t), aux Etats-Unis (572 000 t) et au Canada (38 000 t), les autres pays tiers se partageant le reste du contingent. À plusieurs reprises, l’UE a proposé à la Russie un quota de 1 million de t – une offre réitérée par Mme Fischer Boel, le 11 avril.