Selon les estimations de ce plan, une telle pandémie pourrait durer 18 mois et tuer entre 210 000 et 1,9 million d’Américains. Face à cette situation, le plan prévoit d’établir une liste de personnes à vacciner en priorité, de constituer un stock de gants en latex, de frapper la monnaie à l’étranger, ou encore de développer les liaisons internet pour permettre aux gens de travailler sans quitter leur domicile. Il cherche surtout à définir à l’avance le rôle de chacun des acteurs institutionnels, afin d’obtenir une coordination qui a cruellement fait défaut face aux ravages provoqués par l’ouragan Katrina.
Pour Michael Osterholm, responsable d’un centre de recherche sur les maladies infectieuses à l’université du Minnesota (nord), cité par le quotidien, ce plan risque de ne pas suffire et le gouvernement américain reste " aussi mal préparé que le reste de la société ".