"Ce n'est pas uniquement pour défendre un avenir sans OGM que les faucheurs jugés actuellement en appel à Orléans se sont battus, mais pour nous alerter sur le présent : les OGM sont déjà là", insiste l'ancienne ministre de l'Evironnement. Pendant que se tient ce procès en appel, affirme Mme Voynet, "8.000 tonnes de soja OGM brésilien débarquent à Brest, vont être mangés par les animaux d'élevage dans quelques semaines, et se retrouveront sur nos étals de boucherie dans quelques mois".
"J'attends du verdict à venir qu'il confirme la relaxe des 49 hommes et femmes jugés, au nom du principe de précaution et de l'état de nécessité", ajoute la sénatrice.