Le syndicaliste avait été relaxé une première fois en mai 2005 par le tribunal correctionnel de Périgueux, mais le parquet avait fait appel de cette décision. Lors de l'audience devant la cour d'appel de Bordeaux le 23 mars dernier, le représentant du ministère public, Michel Webel, avait vivement critiqué la décision du parquet de Périgueux évoquant "une situation qui confine au ridicule".
L'avocat général avait également indiqué à la cour qu'il avait visionné un reportage de France 3 Périgord qui infirmait la version de la policière qui avait porté plainte contre Raymond Girardi. Celle-ci s'était d'ailleurs désistée de sa constitution de partie civile. De son côté, le président de la cour avait déclaré qu'il allait lui aussi visionner les images de la manifestation avant de rendre sa décision.