La sécheresse, mais surtout les coups de chaleur de juin, ont particulièrement touché la région Poitou-Charentes, où les rendements se situent à 50 - 55 q/ha pour le blé non irrigué, et 65 q/ha lorsqu’il est irrigué ; l’Orléanais (Loir-et-Cher et Loiret) avec une moyenne de rendement autour de 55-60 q/ha ; ainsi qu’une partie de la Bourgogne, notamment au sud d’Auxerre, où les rendements ont fortement décroché de 15 à 20 % de moins que l’an passé, pour se situer à environ 50 q/ha. Pour le reste des régions où le blé est déjà récolté, on parle d’une baisse de rendement de 5 à 10 % par rapport à l’an passé. Dans le Grand Ouest, les rendements se situent entre 60 et 65 q/ha. Dans le Centre, on parle de 68 à 70 q/ha. Au nord de l’Ile-de-France et en Champagne, les rendements moyens oscillent entre 75 et 80 q/ha. Mais il est important de rappeler qu’à cette date du 27 juillet, 40 % de la récolte nationale de blé tendre n’est encore pas moissonnée. Or il s’agit des régions les plus productives. Donc, il faut encore rester prudent sur les chiffres qui peuvent être annoncés.
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