Le parquet d'Auch a précisé qu'une enquête confiée à la brigade territoriale de gendarmerie de Fleurance-Miradoux était en cours après le fauchage de 2,5 hectares de maïs OGM destiné à être commercialisé en Espagne. Samedi, quelque 250 personnes parmi lesquelles le leader altermondialiste José Bové et des élus, selon les organisateurs, 200 selon les gendarmes, avaient envahi le champ de cet agriculteur pour "dénoncer l'attitude du gouvernement qui laisse cultiver des OGM en dehors de toute légalité, au mépris des agriculteurs voisins, sans souci des populations environnantes et à l'insu des élus locaux".
"Nous continuerons à agir à visage découvert, de manière non-violente et sans haine jusqu'à la mise en place d'un moratoire et l'organisation d'un référendum national sur les OGM", a précisé dans un communiqué reçu lundi le Collectif des faucheurs volontaires d'OGM basé à Millau.