Une opposition qui émanait moins de la LPO elle-même, plutôt ouverte au dialogue avec les agriculteurs et sans hostilité de principe aux biocarburants, que de France Nature Environnement (FNE) ou des organisations sympathisantes comme Solagro. Lionel Vilain, conseiller technique de FNE, estimait que les agriculteurs devaient se cantonner à produire des huiles brutes à utiliser comme carburant pour l’exploitation. Philippe Pointereau (Solagro) contestait, pour sa part, les bilans écologiques et énergétiques favorables aux biocarburants évoqués peu avant par Claude Roy, coordonnateur interministériel pour les bioénergies.
Présente au débat, Christiane Lambert a montré à quel point la problématique énergie-agriculture-biomasse est bien présente dans les démarches du monde agricole. Elle s’est également étonnée de « l’agressivité » de certaines organisations écologistes et de leur « refus de dialoguer ». Également présent, Gérard Renouard, a vivement regretté la position « sectaire » de certaines organisations écologistes « qui ne doutent jamais ».