Au cours d'une conférence de presse mercredi au siège d'Astrium à Toulouse, les responsables du projet ont estimé que la surface couverte en 2007 devrait passer à 320.000 ha. Moyennant un abonnement annuel de 10 euros par hectare et par an, les agriculteurs recoivent par mail ou sur support papier des cartes détaillées leur indiquant la quantité d'engrais à appliquer sur telle parcelle, les meilleures dates pour l'irrigation ou la meilleure période de récolte. Farmstar peut mesurer à partir d'images-satellite SPOT, prises à une altitude de 870 km, l'état de croissance de la culture en fonction de sa teneur en chlorophylle ou de l'état du feuillage.
La commercialisation de Farmstar qui avait débuté en 2002 avec seulement 4.000 hectares ne concerne que certaines cultures comme le blé, le colza, l'orge ou la betterave. A partir de 2007, le service sera également disponible pour le maïs après une expérience concluante impliquant 250 agriculteurs sur 7.000 hectares dans le grand Sud-Ouest. Pour les responsables de Farmstar, les conseils qui seront fournis aux clients porteront essentiellement sur l'optimisation de la fertilisation azote ou un meilleur contrôle des dates de début et fin de l'irrigation pour une culture très gourmande en eau.
Des études ponctuelles présentées par Farmstar ont permis de constater que dans près de 70% des cas, les agriculteurs ont pu réduire leur dose totale d'azote en moyenne de 10 kg par hectare. Farmstar, qui a déjà étendu ses activités à la Grande-Bretagne et à l'Espagne, cherche actuellement à gagner de nouveaux marchés aux Etats-Unis, au Canada, au Brésil, en Chine et au Mexique.
