Les risques de carence en soufre sont élevés


"Si la dernière feuille reste verte alors que les autres jaunissent,
ce n’est pas un problème de soufre" expliquent les conseillers
(© B.N. Terre-net)

« Sur les sols à faible réserve hydrique - plus de 50 % de sable ou de cailloux ou moins de 50 cm - et teneur en matière organique moyenne ou faible, un apport systématique est recommandé tous les ans et encore plus cette année. En sol argileux et teneur en matière organique moyenne ou élevée, le risque est négligeable » expliquent François Dumoulin et Jean-Pierre Josselin, conseillers "références grandes cultures" de la Chambre d’agriculture de l’Oise, dans leur chronique "En arpentant champs et prairies".

40 unités de SO3

Par contre, les situations intermédiaires de limons battants sont à surveiller : « En principe, le sol se réchauffe suffisamment en mars pour fournir la quantité de soufre limitée dont a besoin le blé, peu développé à cette époque. Actuellement, le froid risque donc de limiter la minéralisation, alors que les blés très développés ont des besoins importants. Surveillez donc bien vos parcelles - zones les plus battantes notamment - et intervenez si des symptômes apparaissent » détaillent les conseillers. Concernant les symptômes, le blé pâlit par plage dans les zones les plus battantes ou hydromorphes. Pour s’assurer qu’il s’agit bien d’une carence en souffre, il faut vérifier que c’est bien une décoloration de la dernière feuille.

Concernant l'apport de soufre, « toutes les formes fonctionnent bien, à condition d’apporter de l’ordre de 40 unités de SO3 » précisent les conseillers.

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