« Depuis la disparition de l’atrazine, nous n’arrivons pas à trouver une matière active à sa hauteur. Le ministère de l’agriculture travaille à la suppression de beaucoup de matières actives et c’est très pénalisant pour des cultures mineures comme la notre » s’inquiète Yvon Parayre, président de la commission sorgho à l’Agpb (association générale des producteurs de blé et autres céréales).
Mais la culture n’est pas complètement orpheline de solutions : « Nous avons quand même quelques solutions mais moins performantes que ce qui existe sur d’autres cultures » remarque Yvon Parayre. Le sorgho est aussi une culture qui peut être désherbée mécaniquement. Selon les professionnels, la solution idéale serait l’enrobage des semences, qui permettrait de désherber au semis sans problème de phytotoxicité.
Les 3 dossiers de demande d’homologation en cours sont très attendus par la filière sorgho. « Deux produits sont des extensions d’usage du maïs vers le sorgho Le 3ème produit est une nouvelle spécialité. Ces produits apportent des solutions intéressantes sur graminées et sur dicotylédones. Nous avons des résultats d’essais qui montrent des gains significatifs » détaille Jean-Luc Verdier d’Arvalis.
