 Le dépliant est téléchargeable sur le site du conseil général du Pas-de-Calais. (© DR) |
Et dans ce cas, la responsabilité des agriculteurs est engagée. « Le minimum est de signaler la présence de boue puis de nettoyer la route. Ils respectent ces obligations mais ce n’est pas toujours évident car il faudrait passer le balai derrière chaque sortie de remorque donc il faudrait quasiment une personne qui ne ferait que ça… En général, ils signalent donc le chantier et ils nettoient à la fin de la journée. »
 La chaussée peut être nettoyée manuellement, avec un pelle et un balai, ou mécaniquement, avec une balayeuse ou une lame équipée d'une bavette en caoutchouc. (© DR) |
Quels sont donc les moyens pour limiter le dépôt de boue ? « A moins d’inventer le tracteur sur coussins d’air, il n’y en a pas !, plaisante Daniel Desruelles. La sculpture des pneus est dessinée pour assurer une adhérence et une traction optimales donc il y a forcément de la terre qui s’y loge… Un des moyens de limiter le dépôt de boue est de rouler à cheval sur la bande enherbée quand il y en a une. Quand la configuration de la parcelle le permet, emprunter un chemin secondaire au lieu de sortir directement sur la route permet aussi aux engins de se décrasser. »
Comment bien signaliser le danger ?« L’exploitant doit signaler par des panneaux la présence de boue sur la chaussée afin d’inciter les automobilistes à ralentir. Ils doivent être visibles à au moins 150 mètres. Et il faut disposer un panneau à chaque extrémité de la section salie, détaille le dépliant. Sans hésiter à les renouveler tous les 500 mètres si besoin. Sur le panneau, un point d’exclamation dans un triangle rouge (signifiant danger) et la mention "boue" sont suffisants. On peut également ajouter "chaussée glissante". » |
