L‘Egypte renforce ses critères qualitatifs à l’importation

L‘Egypte renforce ses critères qualitatifs à l’importation

Chargement portuaire: l'Egypte serait prête à revoir
sa position. (© Terre-net Média)
Historiquement l'un des plus gros acheteurs de blé au monde, l’Egypte prévoit d'importer 8,2 Mt (dernière estimation du CIC) en 2009/2010. Mais au coeur du débat, la question du durcissement des critères d'achat de blé par l'acheteur public égyptien à la suite d'une série de livraisons de faible qualité voire non conformes au cahier des charges, en provenance essentiellement de Russie.

L'exigence de lots de blé contenant moins de 1 % de blés punaisés et de bateaux de 60 000 t au départ d'un seul port sont les mesures phares du nouveau cahier des charges égyptien. Ces spécifications sont contradictoires pour le blé français.

La recherche de lots sans punaises favorise la filière française. Les ports français sont capables de charger sans difficulté des Panamax (60 000 t) et même des Capesizes (100.000.t).

En revanche l'obligation d'effectuer la totalité du chargement dans le même port élimine de port de Rouen et pénalise l'origine française.

L'évolution du cahier des charges égyptien a par contre renforcé la suprématie de la Russie qui ne dispose que d'un port capable d'accueillir des navires de 60.000 t et plus : Novorossisk. Le volume contracté par ce pays à la date du 4 janvier s'élève à un peu plus de 2 Mt (pour un total de 3,9 Mt) contre 1,3 Mt pour la France.

D'autre part, la Russie et l'Egypte sont en pourparlers en vue de la signature d'un accord à long terme pour l'importation de blé russe. L'Egypte souhaite par ailleurs attirer plus d'investissements russes (construction de silos notamment).

Entrée en scène du Kazakhstan

Le Kazakhstan, absent de ce marché depuis 2 campagnes, dispose d'un blé de haute qualité qui suscite l'intérêt des importateurs égyptiens privés. Les contraintes logistiques pourraient toutefois compromettre les livraisons du fait de l'enclavement de ce pays. L'annonce de la création d'une Union douanière avec la Russie et la Biélorussie devrait contribuer à faciliter le transport de céréales kazakhes via la Russie, pour peu que les moyens ferroviaires correspondants soient laissés à la disposition des opérateurs Kazakhs.
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