Pour des betteraves plus résistantes

Pour des betteraves plus résistantes


Allonger la période de production de betteraves permettrait
de concurrencer la canne à sucre. (© Terre-net Média)

L’innovation variétale permet d’espérer de nouvelles progressions de la productivité, du niveau de tolérance aux nématodes, de résistance à la cercosporiose, de défense contre la rhizomanie. Philippe Rousseau, directeur marketing opérationnel de Syngenta, annonce lors de l’assemblée générale de la Confédération générale des planteurs de betteraves, l’objectif de « développer des semences de variétés plus résistantes aux maladies des feuilles et moins demandeuses en intrants, notamment en azote ».

La sélection se fait également en vue d’augmenter le rendement, d’abaisser la sensibilité aux maladies du feuillage et d’améliorer la tare terre. « Nous travaillons en parallèle sur d’autres projets comme la mise au point de conditions de stockage qui permettent une conservation deux fois plus longues des betteraves après la récolte, le développement d’une betterave Round-up ready, tolérante aux herbicides, la sélection d’hybrides résistants au gel ou l’introduction d’un gène de résistance à la montée en graine pour parvenir à une betterave d’hiver. En effet, c'est seulement en allongeant la période de campagne que la betterave pourra concurrencer la canne à sucre. L’ensemble de ces avancées devrait s’accompagner d’une croissance de 25 % du rendement d’une betterave mise en marché dans six à douze ans. »

DuPont orienté vers les biocarburants

DuPont oriente sa stratégie vers les biocarburants avec l’élaboration de semences dédiées. Jean-Pierre Princen, directeur général de DuPont France, illustre cette volonté par « l’ouverture en 2010 d’une unité de production de biobutanol au Royaume-Uni en collaboration avec British Sugar, et du développement de la production de carburants cellulosiques aux Etats-Unis ». Le biobutanol, qui utilise de la biomasse lignocellulosique comme matière première, apparaît plus performant que l'éthanol.

Limiter les surfaces implantées avec les nouvelles variétés
Dans l’Oise, Philippe Delefosse, de l’Institut technique de la betterave, conseille de limiter la à 20 % la surface ensemencée par variété quand la sole betteravière dépasse les 50 ha, et à 10 % les essais de nouvelles variétés dont les performances restent à confirmer.
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