 Réunir les acteurs de la recherche pour une programmetion conjointe. (© Terre-net Média) |
Il faut « inventer un nouveau modèle de croissance verte », a résumé Roger Genet, directeur général du Cemagref (Institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement), qui préside l'AllEnvi. « Concevoir des plantes plus résistantes au manque d'eau », pourrait être un des objectifs, selon Marion Guillou, présidente de l'Institut national de recherche agronomique (Inra).
Une nouvelle alliance dans le cadre de la réforme de la recherche
Pour le président de l'Ifremer Jean-Yves Perrot, la « métamorphose » doit aussi concerner le monde marin, « milieu naturel d'un intérêt considérable ». Cette nouvelle alliance réunit aussi Météo France, le Cnrs, le Cea, le Muséum national d'histoire naturelle, la Conférence des présidents d'université, ainsi que des organismes de recherches concernant le développement (Ird, Cirad).
Le Bureau des recherches géologiques et minières (Brgm) et le Laboratoire central des ponts et chaussées (Lcpc) en font également partie. Agro-écologie, biodiversité, alimentation, biologie des plantes, climat et autres changemments globaux, eau, mer, risques environnementaux et écotoxiques font partie des thématiques retenues, ainsi que les recherches en « écotechnologies et chimie durable » ou concernant « territoires et ressources naturelles ».
AllEnvi est la quatrième alliance créée dans le cadre de la réforme de la recherche, après Allistene (sciences et technologies du numérique), Aviesan (sciences de la vie et de la santé) et Ancre (énergie).
