Produit net fongicide |
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La météo joue sur 65 % des pertes de rendement
Il insiste en parallèle sur l’intérêt d’une modélisation et d’un ajustement du programme en cours de campagne. « L’analyse de 716 essais menés par les coopératives du Pool grandes cultures entre 1991 et 2008 démontre que ce sont bien les conditions climatiques de l’année et de la région qui font peser le plus grand risque sur le rendement. » En effet, au global, les conditions climatiques expliquent 65 % des pertes de rendement. Les effets parcellaires (risque, sensibilité variétale et potentiel de rendement) viennent en second et la date de semis en troisième.
Grâce aux références collectées et à partir des pertes potentielles estimées dans chaque région, l’Oad fongicides Phytnès estime les risques parcellaires, en fonction des situations agronomiques. « En cours de campagne, l’ajustement à la parcelle reste la meilleure voie vers une agriculture durable. » Pour ce faire, en complément de la mise en place du réseau de surveillance des bio-agresseurs avec l’édition des Bulletins de santé du végétal, les conseils de pilotage s’adaptent à l’évolution du contexte pédoclimatique local.