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L’environnement au coeur des préoccupations
Dans la lignée du Grenelle de l’environnement, Frank Garnier évoque l’amélioration du profil écotox des produits, en faveur de la préservation de la qualité de l’eau. Selon un sondage du Conseil européen de l’industrie chimique, les Français ont une vision plutôt négative de la technologie et ont du mal à percevoir le bénéfice de l’innovation. D’où l’envie de « réconcilier le public avec son agriculture ». Le laboratoire de santé de plantes de Lyon adopte alors une nouvelle approche de la recherche : phytorégulation, stimulateurs de défense naturelle, anti-mycotoxines… pour « permettre aux cultures d’atteindre leur plein potentiel rendement et de qualité ».Solutions alternatives, semences, Bay+
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Par ailleurs, Bayer CropScience reprend à son compte les projets sur cultures légumières confiés jusqu’alors à Philagro, « afin de renforcer ses positions dans ce secteur », explique Bruno Tremblay. La firme va également développer des solutions alternatives, notamment des produits à base de Bacillus firmus et Metschnikowia fructiola de la famille des levures, en cours de développement sur diverses cultures en viticulture, arboriculture et maraîchage. « BioNem, à profil nématicide, et Shemer, antipourriture et contre Botrytis, sont attendus pour 2013. » Bayer CropScience va développer en France une offre de semences, à commencer par une gamme de colza avec une mise en marché d’hybrides et de quelques lignées en 2011/2012. Enfin, sous la marque Bay+, Bayer regroupe son offre de services.
L'innovation ou comment produire plus avec moins de protection Le marché des produits phytosanitaires accuse une baisse de chiffre d’affaires de 20 % sur la campagne céréalière en cours (juillet 2009 à février 2010). La France se place en tête des utilisateurs européens de produits phytosanitaires en valeur « mais, précise Frank Garnier, président de Bayer en France, sa consommation ramenée en volume par hectare la situe plutôt au même niveau, voire derrière l’Allemagne ou les Pays-Bas ». La recherche a permis de produire autant en abaissant les volumes préconisés et la toxicité des produits phytosanitaires. « Entre 1950 et 2000, les doses moyennes de produits de protection des plantes utilisées à l’hectare ont diminué, passant en moyenne de 1,3 kg à moins de 150 g à l’hectare. » |
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