![]() « Les surfaces mises en place par les établissements de semences dépendent directement des marchés sur lesquels ils évoluent » (Fnams ) (© Terre-net Média) |
La contractualisation systématique des espèces cultivées assure à chaque début de campagne un débouché avec un volume et un prix définis à l’avance. L’enjeu n’est pas tant de réaliser une plus value et des profits exceptionnels que celui de sécuriser une partie du revenu des exploitations. Pour les producteurs de blé, les prix des contrats de semences sont fixés pour chaque campagne en fonction des cours du Matif à différentes échéances.
Pac 2013Comme pour toutes les filières, l’avenir de la production de semences et des cultures diversifiées pour l’après 2013 sera aussi au coeur des discussions du congrès. |
Cette opportunité est une réalité pour les productions de semences potagères pour lesquelles des débouchés à l’export se développent. L’établissement multiplicateur Pujol est à la recherche de nouveaux multiplicateurs.
Pour des filières plus traditionnelles (céréales à paille par exemple, plantes fourragères), qui représentent cependant le cœur de l’activité des multiplicateurs, celles-ci ne sont pas épargnées par la crise qu’ils subissent par contrecoup. « Les surfaces mises en place par les établissements de semences dépendent directement des marchés sur lesquels ils évoluent », a rappelé en effet la Fnams.
Quelques chiffresLes 18.769 agriculteurs multiplicateurs cultivent 350.000 ha de multiplication de plantes grandes cultures (333.000 ha) et de plantes potagères (17.900 ha) en 2009. Les céréales à paille ont couvert 169.000 ha et le maïs semence et le sorgho 67.700 ha environ. |