Auditionnée par Michel Raison, député et rapporteur du texte à l’Assemblée nationale, la Société des agriculteurs de France (Saf)
« salue la place centrale qu’occupe la gestion des risques agricoles dans l’actuel projet de loi ». Ceci dit, ce 21 mai 2010, l'organisation souhaite que les débats parlementaires à l’Assemblée nationale soient l’occasion d’enrichir la palette d’outils de gestion des risques.
Selon la Saf, il serait judicieux de rendre la Dotation pour aléas (Dpa) proportionnelle au chiffre d’affaires de l’entreprise agricole et de réduire le seuil de déclenchement de l’assurance. Actuellement de 30 %, il est inadapté.
Par ailleurs, la Saf tient à ce que l’assurance « récolte » ne soit pas obligatoire, et que la Dpa ne soit pas conditionnée à sa souscription.