 Les semis d'hiver menacés en Russie... (© Terre-net Média) |
De plus, le pays a besoin d'effectuer ses semis dans des conditions optimales afin de reconstruire le stock qui vraisemblablement atteindra des bas niveaux cette année. La Russie devrait ainsi semer entre 12 et 15 millions d'hectares contre 18 millions d'hectares sur la campagne dernière. Pour le moment (au 1er septembre) en raison d'une humidité dans les sols encore insuffisante seulement 1 million d'hectares ont pu être semés contre 3.9 millions d'hectares à la même date l'an dernier. Or la limite pour effectuer les semis concernant les semis d'hiver est mi- septembre. Par conséquent il se pourrait que les semis de printemps augmentent pour compenser la baisse des emblavements en cultures d'hiver.
Selon le ministre de l'Agriculture russe, les semis de printemps devraient s'afficher de l'ordre de +30 % supérieurs à ceux de la campagne dernière. Cependant, les pertes en céréales d'hiver ne peuvent être que partiellement compensées par une augmentation de la superficie semée en grain de printemps.
Dans de telles conditions climatiques, le « weather market » sur la Russie pourrait continuer à influencer fortement l'évolution des cours du blé.
