Des marchés agricoles à l’affût de la moindre rumeur

Des marchés agricoles à l’affût de la moindre rumeur


Les raisons de la baisse du prix du blé sont multiples. (© Terre-net Média)
Les marchés nous réservent tous les jours une surprise. Ils s’inquiétaient que la tonne de blé soit à 230 euros et  voilà qu’ils paniquent, il y a une semaine, de la voir passer sous la barre des 200 euros. Pour remonter vendredi 8 octobre à 220 euros.

La publication par l'Usda de « ses estimations de bilans » a en effet changé la donne. « Elles  ont été jugées porteuses pour tous les produits et particulièrement pour les marchés américains. Les cours se sont donc envolés, s'affichant à des performances quasi record en cours de journée », selon l'Observatoire des prix des marchés.  

Ainsi, les raisons des hausses des cours du blé, comme celles retenues pour expliquer leurs baisses, sont multiples. Toutefois celles-ci sont davantage liées à des prises de positions et à des facteurs monétaires, qu’à des phénomènes agricoles ou à des causes climatiques. Avec l'euro qui a pris jusqu’à 15 centimes, le prix des céréales européennes a mécaniquement diminué.

Les marchés sont sensibles à la moindre annonce

Selon l'Observatoire des prix et des marchés, la période de fin de mois et de fin de trimestre (septembre 2010) s'y est en effet prêtée. Elle a incité les fonds à déboucler leur position, avant la publication de leurs résultats.

Les marchés semblent en fait ne pas avoir de lisibilité sur les quantités disponibles, alors que les récoltes de céréales et d’oléagineux ne sont pas encore toutes achevées. Résultat, ils réagissent à la moindre annonce. Ils étaient ainsi, jeudi 7 octobre, dans l’attente du nouveau rapport de l’Usda pour livrer de nouvelles informations sur la qualité et la quantité des récoltes outre atlantique. Et nous avons vu que les marchés n'ont pas tardé à réagir dès sa parution.

Deux semaines auparavant, ils avaient baissé en apprenant l'existence de stocks de maïs plus importants. Mais l’annonce de l’Ukraine de limiter ses exportations, ainsi que la faiblesse de la production de tournesol dans ce pays, ont conduit les marchés à se redresser. Mais dans tout ce ramdam, les agriculteurs vont-ils trouver leur compte ? Pour le savoir, la patience reste une valeur sûre. Rendez-vous fin décembre, au moment de la publication des comptes prévisionnels de l’agriculture, pour savoir si ces derniers ont pû bénéficier des prix des marchés céréaliers.

Pour retrouver toutes les cotations et analyses des marchés, cliquer ICI

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