 Evolution des prix du porc et des gros bovins (© Insee) |
Le prix des céréales continue d’augmenter en septembre (+6,2 %). Celui du blé tendre poursuit sa hausse (+78,3 % en 3 mois) en raison d’une forte demande et d’une offre à l’exportation réduite, la production russe restant soumise à embargo. Pour le maïs, les marchés ont réagi à la hausse face aux estimations baissières de la récolte américaine ; son prix s’accroît donc sensiblement (+8,2 %).
Le prix du colza, principale graine oléagineuse cultivée en France, augmente : des aléas climatiques perturbent les récoltes dans les zones de production et la demande énergétique reste vigoureuse.
L’indice des prix agricole est aussi tiré par les fruits et les légumes.
En données corrigées des variations saisonnières, le prix de la viande augmente un peu en septembre (+1,6 %), soutenu par une demande dynamique en bœuf et en poulet.
Moyens de productionLe prix des consommations intermédiaires est en hausse sur un mois, en lien principalement avec le renchérissement des aliments pour animaux, des engrais et de l’énergie. Le prix des investissements est quasi stable. |
Le prix du porc s’accroît faiblement tout en restant bas, la concurrence allemande limitant les débouchés de la production nationale.
Résultat, les prix des gros bovins et des porcs restent durablement inférieurs à leur niveau de 2005. Le prix des œufs remonte fortement en septembre (+28,3 %), dans le sillage de la diminution de l’offre, les éleveurs ayant précipité la mise au rebut des poules.
