![]() Le déficit en produit brut se réduit grâce aux céréales. © Terre-net Média) |
L'exédent cumulé bondit même en produits transformés (vins, alcools, produits laitiers), tandis que le déficit en produit brut se réduit grâce aux céréales. De plus, en septembre, il s'accroît fortement par rapport à septembre 2009, pour atteindre 504 millions d'euros, un niveau jamais réalisé depuis début 2007.
Ceci étant dû à l’apparition d’un excédent en produits bruts, sous l’effet de ventes records de blé tendre, et à des excédents accrus en boissons alcoolisées, et à un moindre niveau, en produits laitiers, viandes et produits à base de viandes.
L'exédent des échanges agroalimentaires français s'élève à 911 M€
Les déficits accrus (produits de la pêche, graines oléagineuses et huiles, fruits frais et transformés, café, cacao, autres cultures permanentes) sont ainsi effacés. Globalement, l’excédent augmente avec l’Egypte, et le Yémen, et remplace un déficit avec le Maroc. Tous produits confondus, l’excédent des échanges agroalimentaires français s’élève à 911 millions d’euros. Il gagne 222 millions par rapport à septembre 2009. Un tiers de cet excédent (340 millions d’euros) repose sur les produits bruts avec un bond des exportations de blé tendre.
Les exportations (1170 millions) gagnent 316 millions d’euros (+ 37 %). La hausse touche tous les postes, mais les ventes de blé tendre en expliquent les quatre cinquièmes. En effet, les exportations ont quasiment triplé vers les pays tiers et progressent à un rythme soutenu vers l’UE (Italie, Espagne). L’Algérie étant en retrait, l'Egypte, le Maroc et le Yémen connaissent des livraisons records (+ 187 % en valeur, + 84 % en quantité), en lien avec la suspension des exportations par les fournisseurs traditionnels de la Mer Noire. A l’inverse, la demande est presque stable pour nos animaux vivants.